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RCP →“éducation intelligence artificielle”
Chers parents issus de l’ère préinternet. Vous avez grandi avec une représentation du futur, façonnée par des œuvres d’anticipation telles que Robocop, Matrix, A.I. ou I Robot. Dans ces univers, les machines pensantes côtoient l’humanité pour le meilleur ou… le pire. Ces projections ont aiguisé votre méfiance envers l’essor des intelligences artificielles (IA). Ce « monde de demain » de notre enfance existe désormais. Nous sommes passés du fictionnel « HAL, ouvre la porte !* », au factuel « Alexa, lance ma playlist ! ». L’inquiétude monte quand ces assistances cognitives s’immiscent dans le quotidien de vos progénitures. Se soucier de leur sécurité et de leur bien-être dans un univers numérique en constante évolution est sain. Mais, devant l’inexorable développement de ces nouveaux outils, nous devrions considérer le profit à tirer de leur usage. Comment accompagner les jeunes dans une éducation à l’intelligence artificielle ? Quelle approche adopter pour encadrer son utilisation dans leur vie scolaire ? Dans cet article, généré par des neurones biologiques, je vous apporte un éclairage en 3 étapes et quelques conseils.
Appropriez-vous le sujet en douceur. De quoi parle t’on ? Quelles sont ses limites et ses enjeux ?
Le Parlement européen définit l’intelligence artificielle comme la « possibilité, pour une machine, de reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité ». Des circuits électroniques qui imitent le cogito des mortels ! Pourtant, aucun cerveau n’anime cette « technologie personnifiée ». Ce qui produit l’illusion que les IA réfléchissent à notre façon, ce sont les algorithmes. Grâce à ces programmes complexes, elles analysent des données existantes, y repèrent des schémas de probabilités et résolvent les problèmes qu’on leur soumet. Leur force réside dans leur potentiel d’enrichissement autonome qu’elles améliorent à mesure de nos interactions. Cette faculté s’appelle le machine learning. Épatant, non ?
L’automatisation cognitive est imbriquée à l’informatique. On la présente comme la prochaine grande avancée de ce domaine dont dépend tant notre époque. Ces faits lui confèrent l’image populaire d’une technologie futuriste, propre au XXIe siècle. En réalité, son origine remonte aux années 50 du précédent millénaire ! Les premiers travaux significatifs dans ce champ d’études sont attribués à Alan Turing. Auteur d’un test célèbre qui porte son nom, le mathématicien tentait de démontrer qu’un ordinateur avait la capacité de penser de la même manière qu’un humain. Après quelques années de « Recherche et Développement », l’évolution des puissances de calcul et des supports numériques permet à l’IA d’incarner notre écosystème digital usuel. Elle se tient « à portée de doigt », prête à toute interaction. La véritable révolution réside dans son accessibilité.
Car l’IA n’est pas un hologramme de circuit électronique qui se dessine au centre de l’espace du labo futuriste d’un savant fou. Elle est présente à la maison, au bureau, à l’école sous forme d’objets ou d’applications qui facilitent notre vie. Le dernier exemple en date est ChatGPT. Ce logiciel, créé par la société américaine OpenAI, appartient à la famille des IA génératives. Elle produit du texte pour répondre à nos questions, et converser, tel un oracle. L’effervescence qui a entouré la sortie grand public de l’outil a poussé son nom aux oreilles du monde entier. Comme La Macarena dans les années 90 : difficile d’y échapper… « Hey ! Voilà l’IA ! ».